O amigo tunisino. Notícias de Tunis

Conheci-o em 1984, quando fazíamos parte da mesma equipa de consultores no Porto de Gizan, Arábia Saudita. Eu na área de manutenção, ele na área de informática. Como ele diz num mail que ontem me enviou :

" au fait on était "les jeunes" du groupe et celà crée des affinités indestructibles surtout vis à vis des "cons" et il en avait!! "

Eramos, somos, da mesma criação.

Regressei a Portugal em 1986. Ele ainda lá ficou mais uns meses. Fui sabendo dele por outro dos "jeunes", este francês, o Gildas, que já me visitou duas vezes em Lisboa e com o qual ás vezes troco correspondência. Com o Ahmed, assim se chama o meu amigo tunisino, é que nunca mais tinha contactado.

Sabia que tinha deixado Paris e voltado à Tunísia vai para uns 10 ou 12 anos.

Lembrei-me dele quando começou a chamada Revolução do Jasmim. Não sabia como contactá-lo quando, de repente, me lembrei que o Gildas tinha enviado um mail, pelo fim do ano, onde constava o e-mail do Ahmed.

Este fim de semana resolvi contactá-lo. Tem 3 filhas de um primeiro casamento. Também já é avô de uma menina de 3 meses. Recasou, com uma jovem tunisina  e foi novamente pai, agora de um rapaz. Não tens juízo, Ahmed.

Quanto à actual situação na Tunísia, diz-me ele :

" Aussi les moments que je vis actuellement à tunis m'obligent à penser au portugal des 70's, une dictature qui tombe et un espoir qui nait on l'a appelé Jasmin par rapport aux oeuillets de chez toi quoi que je n'y adhère pas car chez nous on sait que le jasmin avec le temps pourrit et pue!!!

inchallah pas de celà

encore une fois merci pour ton mail et très bientôt "

"Je suis rentré en Tunisie où j'ai été associé dans une société de transport de marchandise mais je n'ai pas tenu ni supporté le milieu pourri des affaires en tunisie corruption catastrophique ( des flics au juges.. partout). Depuis 10 ans j'ai réintegré l'université où j'enseigne les mathématiques.

Pour la révolution tu doit imaginer c'est encore fragile, très fragile. l'ancien régime a tout pourri et corrompu et les dignitaires de ce régime n'ont pas encore lâché prise et tous les jours on découvre des complots et des manoeuvres pour semer le trouble.... question que le peuple regrette le départ de BenAli.

Déjà on lutte maintenant pour que le parti-état qui orchestrait la dictacture soit dissolu, aujourd'hui ils l'ont suspendu et on ne sait pas quel avenir nous attends. Les patrons se sentent un peu écartés et "coupable" d'avoir trop soutenu l'ancien régime alors ç grave car les investissement c important pour la relance de l'économie

malgré tout c'est fantastique la LIBERTE

a+ "

Até breve Ahmed, talvez em Paris.